Églogues cosmogoniales

Première page de couverture des Cosmogoniales : un chant de Silène Quatrième page de couverture des Cosmogoniales : un chant de Silène Pages 94 & 95 des Cosmogoniales : un chant de Silène
Les Cosmogoniales : un chant de Silène, à paraître le chez Rue de l’échiquier, Paris.

Silène chante enfin les églogues cosmogoniales que naïades, arbres, faunes, pâtres et bêtes sauvages désespéraient d’entendre jamais. Il chante l’univers qui embrasse la Terre et rend possible son existence, la genèse de celle-ci, en ses formes et ses principes, la vie qu’elle vit naître en ses mers fécondes.

 Il chante le manteau organique et grouillant qui couvre à présent son sol et constitue l’heureux auditoire du vieux satyre.

Veuillez cliquer ici pour télécharger l’extrait des Cosmogoniales : un chant de Silène.

Extrait des Cosmogoniales : un chant de Silène.

La démesure du projet de cette églogue est à la mesure de l’imparable limpidité de son propos : retracer sous forme de bande dessinée l’histoire de l’Univers, de l’étincelle primordiale à l’apparition de la vie sur Terre. À l’appui de sa magnifique narration visuelle, Hyacinthus convoque au fil des pages des citations philosophiques, dramaturgiques et mythologiques issues de la littérature antique.

 Du « big bang » aux premiers animaux terrestres, en passant par les péripéties de la formation de notre planète, il donne à lire des extraits bilingues de Sophocle, Virgile, Lucrèce, Euripide, Ovide, Aristophane, Hésiode… Les images et les mots se complètent plutôt qu’ils ne s’illustrent. Le décalage perceptible entre deux temporalités – la vulgarisation contemporaine face à des textes vieux de plusieurs siècles – offre par sa finesse un regard nouveau et poétique sur un mystère qui n’a cessé de fasciner les hommes : l’apparition de notre monde. En confrontant ce que la connaissance scientifique actuelle nous dit de nos origines avec une vision cosmogonique venue du fond des âges, Les Cosmogoniales mènent à bien une « prise de parole antique » aussi spectaculaire que salutaire.

Hyacinthus, Les Cosmogoniales : un chant de Silène, Rue de l’échiquier, coll. « Rue de l’échiquier BD », Paris, 2019. In-16o, 185 mm × 300 mm, relié, viii-184 p., 24,90 , ISBN : 978-2-37425-153-0 ; à paraître le jeudi 5 septembre 2019, acheter en librairie.

Traits et bulles 2017

 

t o u t

Du samedi 7 au samedi 28 janvier 2017
de 15 h 30 à 17 h 30
à la médiathèque de Bagnolet

Si vous ne savez rien faire, lisez Tout. Rêver, hacker le temps, redevenir vierge et vivre sans dieu, tous les tuto’ sont dans Tout. Le tutoriel est un guide d’apprentissage sous forme papier ou vidéo. La revue Tout ré-interprète le genre en vous proposant des tutoriels pratiques, ludiques, poétiques, voire politiques. Une invitation à l’apprentissage de pratiques réelles ou rêvées, individuelles ou collectives. Pour des bibliophages et des bibliophobes. Et si vous voulez en savoir un peu plus sur la naissance de cette revue, venez à la rencontre de ses deux créatrices, Judith Chouraqui et Sarah Lapalu, des éditions Vingt-et-un-vingt-neuf-sept.

 À cette occasion seront présentés à la médiathèque de Bagnolet des extraits du second volume, à paraître cette année et exposés les dessins originaux que Anne-Hélène Dubray, Éloïse Guisiano, Magali Dulain, Zoé Pollard, Dav Guedin, Étienne Panier, Florent Grouazel, Franck Omer, Gabriel Quesnel, Simon Fusté de Bona et moi-même avons réalisés pour le premier numéro de Tout savoir faire.

Festival Traits et bulles

médiathèque de Bagnolet
1, rue Marceau – 93170 Bagnolet
Gallieni (ligne 3 du chemin de fer métropolitain)
http://mediatheque.ville-bagnolet.fr/Festival-Traits-Bulles-2017.html
vernissage le samedi 7 janvier à partir de 17 h 30
présentation-discussion le samedi 14 janvier à 17 h 30
vente-dédicace tous les samedis, de 15 h 30 à 17 h 30
et le vendredi 27 janvier de 18 h 00 à 21 h 00
 f  /toutsavoirfaire

Vingt-Quatre heures de la bande dessinée, bis

Voici ma contribution aux Vingt-Quatres heures de la bande dessinée.
Le principe est simple : une consigne a été donnée mardi dernier à 15 heures et vingt-quatre pages doivent être réalisés en 24 heures soit avant mercredi 15 heures.

Cette année la consigne était que [l]’histoire doit se dérouler sur une durée intégrant vingt-quatre unités de temps : secondes, heures, jours, années…

Ce passage du temps doit faire partie intégrante de l’histoire. Toutes les planches représenteront la même unité de temps (exemple : pour une histoire se déroulant sur une période de vingt-quatre années, chaque planche représentera une année).

L’histoire complète fera vingt-quatre pages : le titre sera intégré sur la première page et le mot fin apparaîtra sur la vingt-quatrième.
Les vingt-quatre planches devront être numérotées de 1 à 24. 

J’ai donc réalisé vingt-quatre planches de cinq minutes, pour une histoire de deux heures…

Rendez-vous galant, auto-éditée, L’Île-Saint-Denis, 2017, in-16o, 5 × 7 cm,
tirée à cinq cents exemplaires numérotés et signés.
Original :
encre sur papier
21 × 29,7 cm, 2013.

… juste avant le passage à l’heure d’hivers donc.